Le détendeur ZETA d’Oceanic.
1° étage à piston ou à membrane, compensé, micro 2° étage compensé à assistance pneumatique.
Au premier abord le ZETA surprend par la taille de son deuxième étage réellement minuscule. Il peut être associé à trois premiers étages différents, deux à membranes et un à piston. Etant par religion adepte du premier étage à piston, c’est donc celui-ci que j’essaierais (mais je vous met au défi, en plongée, de faire la différence entre piston et membrane, uniquement avec les sensations constatés).
La première impression est surprenante car, en ouvrant la bouteille, le deuxième étage du ZETA fuse pendant quelques instants (comme un jetstream), cela est du à son principe de fonctionnement qui demande une pression d’air suffisante dans le deuxième étage pour qu’il se referme.
A la première immersion, je trouve qu’il a tendance à fuser légèrement à la descente, mais, par la suite, je me suis rendu compte que cela était du à un mauvais dosage de l’inspiration et que ce détendeur demande quelques plongées d’adaptation afin de l’apprécier pleinement. La légèreté et la petite taille de son deuxième étage surprend également et je conseille particulièrement le premier étage à piston qui, avec sa tourelle pivotante, permet au flexible de ne pas tirer sur la bouche et assure ainsi un positionnement idéal de la BP. Si l’embout buccal est particulier, et relativement proéminent au point de gêner certains utilisateurs, il me convient parfaitement et je te trouve très confortable.
Après avoir essayé le ZETA à toutes les profondeurs (raisonnables…) je reste étonné par son confort respiratoire avec une quasi absence d’effort nécessaire permettant de doser parfaitement sa respiration, ce qui le situe, d’après moi, parmi les meilleurs détendeurs au monde et en tout cas le meilleur qu’il m’ai été donné d’essayer au cours de ces dernières années.
Attention toutefois à sa parfaite compensation, au cours d’une plongée à 20 mètres et en fin de bouteille, le ZETA a parfaitement fonctionné jusqu’à ce que mon manomètre indique 0 bars, puis s’est soudainement durci pour ne me laisser que 3 ou 4 inspirations très difficiles pour remonter à la surface, parfaitement compensé jusqu’au bout donc, mais revers de la médaille, il ne prévient pas en fin de bouteille…