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Eye sea Xyos

Le retour au bateau assuré avec EYE SEA :

Après avoir joué avec les premiers prototypes du EYE SEA en mode démonstration (pas dans l’eau) et les caractéristiques annoncées, j’attendais avec beaucoup d’impatience la livraison des premiers modèles afin de les tester en conditions réelles.

Les conditions météo était parfaites pour cet essai sur Marseille samedi dernier : grand soleil, mer d’huile, plongée « au sondeur » sur un lieu inconnu au large de Planier … et visibilité quasi inexistante de 0 à 15 mètres… Je m’étais juré de ne prendre aucun repère sous l’eau et ne pas suivre mon sens de l’orientation en faisant uniquement confiance à l’appareil et, si au fond, à 54 mètres, l’appareil hésite un peu quand à la direction, plus on remonte, plus la précision augmente. Je suis resté volontairement l’œil rivé sur l’écran du EYE SEA, dans le brouillard complet à partir de 15 mètres, et ne levant les yeux que quand il m’indiquait une distance d’un mètre…la balise était en face de moi !!!

Bilan largement positif donc car, sur les 5 plongeurs…je suis le seul à être revenu au bateau sans problèmes.

Devraient sortir bientôt deux nouvelles balise étanches en profondeur (l’actuelle est étanche à 10 mètres), afin de pouvoir marquer non pas le bateau en surface, mais le mouillage à l’ancre, avec possibilité d’avoir une deuxième balise pour marquer un site sous-marin.

Patrice Vogel

Essai du EYE SEA , 2° partie.

Le nouvel EYE SEA de XYOS existe maintenant avec deux versions de sonde au bateau :

- La première, étanche à 10 mètres et réglable sur 4 canaux différents

  • La deuxième, appelée REC, étanche à 50 mètres et préréglée de manière aléatoire sur 8 canaux.

Lors de l’essai de la version REC sur un fond de 45 mètres environs, et après avoir une nouvelle fois apprécié la précision du système qui nous a permis de retourner au mouillage sans aucune difficulté, nous avons, suite à une mauvaise manipulation, perdu la balise du mouillage qui est retombé sur un fond de 50 mètres.

Ne pouvant pas immédiatement plonger pour la récupérer car nous venions déjà de faire une plongée relativement profonde, nous décidons de retourner le lendemain pour essayer de la récupérer. La plongée étant effectuée au large de Planier, il était difficile de prendre des repères en surface, je prenais néanmoins un point au GPS, point approximatif car nous avions déjà dérivé….

Le lendemain matin, en arrivant près de la zone ou devait être la balise, et en espérant l’autonomie de piles de celle-ci (environ 30 heures) suffisante, j’initialise le récepteur poignet sur la même fréquence. Dès la mise à l’eau, le cadran nous indique la direction de la balise égarée (avec une distance indiquée logiquement fausse car l’initialisation avait été faite avec une balise en surface). Il suffisait alors de suivre cette direction pour tomber, au bout d’environ 100 mètres de palmage, sur la balise qui nous attendais sagement au fond, à coté d ‘une petite roche, par 50 mètres de profondeur…

L’efficacité de cet appareil semble réellement étonnante