Le vêtement sec « DRY TECH » de SEAC
SEAC est décidément une marque qui monte et sa gamme actuelle est en perpétuelle évolution. Précurseur en France du vêtement sec confortable avec les Dry Plus et Dry black, différencié par l’esthétique et l’utilisation soit de chaussons renforcés soit de bottes. Pour 2007, SEAC a décidé de relooker entièrement sa gamme avec le Dry Plus 2007 (version homme et femme) et le Dry Tech (uniquement en coupe homme).
Avec ces nouveaux vêtements, SEAC poursuit dans son idée de vêtements destinés à la plongée loisir en privilégiant le coté confort et souplesse. Refusant de céder à la mode du néoprène compressé et aux vêtements secs « nécessairement » inconfortables, SEAC ne vise visiblement la génération des plongeurs « purs et durs » pour qui « plus c’est difficile et ça fait mal, plus c’est bon »…
Facilité et confort sont les objectifs, ces vêtements secs sont donc en néoprène 5,5 mm très souples, doublure extérieure renforcée et plush intérieur. La coupe est relativement large, type vêtement en toile, et des bretelles sont présentent dans le vêtement. Les manchons et collerette sont en néoprène ultra souple et non en latex, privilégiant une fois de plus le confort. La cagoule séparée dispose, sur le dessus, d’un système astucieux d’évacuation de l’air. Pour les pieds, soit un chausson souple renforcé pour le Dry Plus, soit des bottillons (permettant l’utilisation de palmes réglables standard) pour le Dry Tech. Une poche avec rabat à fermeture velcro est située sur la cuisse droite.
Le premier contact avec ces vêtement est étonnant, quelle que soit l’expérience en vêtement sec. En effet, les habitués seront surpris de pouvoir s’habiller très rapidement et d’avoir un vêtement confortable qui ne les oppresse pas, et les néophytes découvriront qu’un vêtement sec peut être plus facile à mettre et plus confortable qu’un vêtement traditionnel. La facilité d’habillage est donc vraiment étonnante, grâce à la souplesse du néoprène, son épaisseur et sa doublure « plush » particulièrement soyeuse. Les bretelles incorporées permettent de bien ajuster le vêtement, de coupe assez large permettant d’utiliser sans problème une souris polaire. Les manchons de poignet se mettent sans trop de problème, mais j’aurais préféré des manchons inversé, jersey intérieurs, beaucoup plus facile et solides d’emploi. Paradoxalement, ce principe de manchons inversé est utilisé pour la collerette, qui se met donc très facilement, il suffit d’ensuite la retourner sur quelques centimètres afin de faire l’étanchéité. La fermeture étanche, classique, ne possède pas de rabat intérieur (ce qui évitera de le coincer en la fermant), mais a un rabat extérieur permettant de la protéger. On note avec plaisir la présence d’un piège à eau au niveau de l’inflateur, système assez rare sur un vêtement sec, mais évitant à la condensation lors du gonflage de vous mouiller ou en cas de branchement de l’inflateur dans l’eau.
La mise à l’eau permet de confirmer les impressions sur le bateau, souplesse et confort au rendez-vous. L’inflateur est très pratique d’utilisation, son bouton à déplacement latéral permet une utilisation sans gêne. Le principal compliment que l’on puisse faire à ce vêtement est qu’il se fait totalement oublier, et que les appréhensions que pourrait avoir le néophyte disparaissant totalement au bout de quelques minutes. Pas besoin de sur lestage à outrance (j’utilise 2 kg de plombs supplémentaire), il faut juste penser à faire rentrer de l’air dans le vêtement à la descente pour éviter les phénomènes de placage, mais vous serez rapidement rappelé à l’ordre si vous oubliez… à la remontée, la soupape d’épaule réglable joue parfaitement son rôle et permet de ne pas se soucier de la détente de l’air. La remontée sur le bateau et le déshabillage sont aisés, et le fait de se retrouver sec et habillé est une sensation extrêmement agréable surtout avec un petit vent frais et, en regardant les autres se déshabillant en grelottant sur le pont du bateau.
Le DRY TECH m’a réellement convaincu de l’intérêt d’un néoprène souple et non compressé qui permet à un vêtement sec d’être plus confortable qu’un vêtement humide traditionnel. Les bottillons équipant se vêtement son t particulièrement robustes et utilisables avec des palmes réglables traditionnelles, les fanatiques des chaussons pourront toujours s’orienter vers le Dry Plus… le seule défaut reste, à mon avis, les manchons non inversés, un peu plus difficiles à mettre, mais c’est facilement modifiable en atelier.
Conseil pour acheter un vêtement sec :
Choisir un vêtement sec n’est pas vraiment facile, surtout pour le néophyte. Vous aurez en général autant d’avis que de plongeurs interrogés, certain ne jurant que par le néoprène compressé ou la toile, d’autre part des vêtement épais, etc… pas facile donc de se faire une opinion. L’important est de choisir en fonction de son utilisation et d’impérativement avoir la possibilité d’essayer le vêtement dans l’eau afin de se faire une opinion. N’hésitez pas également à suivre une formation appropriée, indispensable pour certains modèles.